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Tu viens d’accoucher… et au lieu de te sentir épanouie, tu te sens dépassée.
Tu pleures, tu doutes, tu te demandes ce qui cloche.
Ce que tu vis porte un nom : le baby blues.
Un état émotionnel fréquent, vécu par près d’une femme sur deux après l’accouchement.
Et pourtant, on en parle encore trop peu, ou trop tard.
Dans cet article, je te propose 6 conseils doux et concrets pour traverser cette période avec plus de compréhension, de soutien et de respiration.
Qu’est-ce que le baby blues exactement ?
Le baby blues (aussi appelé « syndrome du troisième jour ») est un trouble émotionnel passager, qui survient en général entre le 3e et le 10e jour après l’accouchement et qui disparaît totalement en deux 2 semaines
Il se manifeste par :
des sautes d’humeur
des pleurs fréquents
une irritabilité inhabituelle
une grande fatigue mentale
un sentiment d’être dépassée, voire déconnectée
Ce n’est pas une dépression post-partum, mais un phénomène lié à la chute hormonale, au manque de sommeil, et à un grand bouleversement intérieur.
Tu n’es pas instable.
Tu es en transformation.
6 conseils doux pour mieux vivre le baby blues
1. Accueille ce que tu ressens sans culpabilité
Tu peux être heureuse d’avoir ton bébé… et mal dans ton corps ou ton cœur.
Les deux peuvent coexister. Ce n’est pas contradictoire.
Ce n’est pas une preuve de faiblesse, c’est un signe de ta profondeur humaine.
2. Repose-toi autrement
Même si tu ne peux pas dormir, prends des pauses intérieures.
Ferme les yeux 2 minutes. Respire.
C’est aussi du repos pour ton système nerveux.
3. Exprime ce que tu vis (même un peu)
Un message vocal à une amie. Un mot dans un carnet. Une larme versée.
Ne garde pas tout à l’intérieur.
L’émotion a besoin de sortir pour circuler.
4. Un petit geste qui change tout (exercice)
💡 Mini-tip douceur :
Assieds-toi. Relâche les épaules.
Inspire doucement, comme si tu invitais un peu de calme.
Souffle lentement, comme pour poser ce que tu portes.
Fais-le trois fois.
Puis répète doucement :
✨ “Je fais de mon mieux. Et aujourd’hui, ça suffit.”
Ce type de respiration active ton système parasympathique, qui régule le stress et permet un apaisement global.
5. Entoure-toi de personnes qui nourrissent (pas qui jugent)
La charge mentale explose après un accouchement.
Choisis une présence qui soutient, pas qui commente.
Et si tu ne sais pas vers qui te tourner, les thérapeutes formés à la post-maternité sont là pour ça.
6. Demande de l’aide sans attendre “d’aller mal”
Le soutien ne doit pas être une dernière option.
La sophrologie, l’EFT, ou juste une écoute bienveillante, peuvent faire une réelle différence.
Tu n’as pas besoin d’être “en crise” pour recevoir.
Tu peux t’offrir un espace pour toi, maintenant.
Et si le baby blues dure ?
Si les symptômes persistent plus de deux semaines, ou s’intensifient (repli, fatigue extrême, pensées sombres…), parle-en rapidement à un médecin, une sage-femme ou un·e professionnel·le de confiance.
Cela peut signaler une dépression post-partum, qui nécessite un accompagnement spécifique, sans honte ni tabou.
Pour aller plus loin…
J’accompagne les femmes après l’accouchement pour :
Apaiser leurs émotions
Retrouver leur axe et leur souffle
Se reconnecter à leur corps et leur confiance
Mieux vivre leur transition intérieure
Tu veux en parler ?
Tu peux réserver un appel découverte gratuit de 20 minutes ici : [ton lien]
Ou m’écrire directement en message privé ou via le formulaire de contact